Emmanuel SERAPHIN, Président du GIP Ecocité, et Eric CARO, Directeur de la structure éponyme, ont rencontré ce lundi 21 novembre les représentants religieux de La Réunion dans le cadre d’une réunion de concertation sur la ville durable de l’ouest.
Consulter les acteurs du territoire, recueillir de l’information, prendre de la hauteur, s’ouvrir à la perception différenciée de la ville, anticiper les comportements et intégrer les préoccupations de tout un chacun… font partie des principes qui constituent les leviers de grands projets urbains, comme le projet de l’Ecocité «insulaire et tropicale».
Dans le droit fil de la concertation institutionnelle et citoyenne, le Président et Directeur du GIP Ecocité ont reçu, ce lundi 21 novembre, au siège du TCO les représentants religieux, pour leur exposer la démarche urbaine et recueillir leur perception de la société réunionnaise de demain.
L’enjeu de cette rencontre est de coconstruire le projet de vie « kréole », à la fois moderne et traditionnel, fondé sur une vision partagée des modes de vie réunionnais. Il s’agit de créer une ville agréable et confortable et de perpétuer le vivre ensemble cher à notre île.
L’Ecocité a pour objectif de faire émerger une ville respectueuse des hommes, de la Nature, de notre art de vivre et de la culture réunionnaise. Le multi culturel est le symbole du vivre ensemble à La Réunion, c’est pourquoi les pratiques liées aux différents cultes doivent être abordées dans la réflexion autour de la création d’une nouvelle ville. Les lieux de cultes et de rencontres sont la matérialisation de la cohésion sociale.
Emmanuel Séraphin, président du GIP Ecocité
Parmi les invités : Monseigneur Gilbert AUBRY, Evêque de La Réunion, Daniel MINIENPOULLE, Président du Groupe de Dialogue Inter-Religieux, Jean-Luc AMARAVADY, Président de la Fédération Tamoule de l’océan Indien et Daniel THIAW WING KAI, Président de la Fédération des Associations Chinoises de La Réunion.
Plusieurs sujets ont été abordés : la résidentialisation, l’aménagement des espaces publics, les flux de population, l’accessibilité, le stationnement, en passant par la mutualisation équipements, les problématiques énergétiques et numériques. Des idées ont été évoquées comme la construction d’une plateforme commune aux obédiences de l’île, de salles de veillée funéraire ou encore d’un centre cultuel et culturel…
A l’issue de cette rencontre, les représentants des lieux de cultes ont convenu de se retrouver dans des bilatérales pour préciser leurs besoins et contribuer au développement économique, social et environnemental de l’ouest.